Petite stèle de marbre à anthémion, ornement semi-circulaire orné d’un décor végétal sculpté : palmette centrale, deux feuilles d’acanthe et deux tiges se subdivisant en double volute. A droite, une jeune femme, vêtue du chiton et du l’himation (manteau), assise sur un diphros (tabouret) saisit un morceau de tissu dans un coffret que lui présente une petite servante debout à gauche. Le thème de la maîtresse et de la servante est inspiré de l’iconographie des stèles funéraires attiques classiques (Ve-IVe siècles av. J.-C.) dont l’influence est prégnante dans la production funéraire des ateliers de Délos à l’époque hellénistique. Le motif de la jeune femme au coffret n’insiste pas sur la coquetterie de la disparue, valeur négative mais sur son élégance, son souci de netteté et sa dignité, vertus indispensables pour une femme accomplie aux yeux de Xénophon. Le nom de la disparue fait référence à une des valeurs fondamentales de la démocratie athénienne, la Parrhèsia, la liberté de parole.
Date de création : Fin de l’époque hellénistique tardive, fin du IIe siècle av. J.-C. (?)
Collection Nani, venis, Achat 1841
N° inventaire
E11
© Avignon Musée Calvet