Amphore à panse ovoïde, reposant sur un pied haut et mince. Sur la face A, naïskos, construction imitant la façade principale d’un temple : deux colonnes ioniques soutenant un fronton orné d’acrotères. A l’intérieur de l’édicule, est assise une jeune femme, vêtue d’une tunique, coiffée d’un cécryphale (résille). Elle soutient un cygne d’une main et de l’autre élève une balle ou un aryballe (vase à parfum) retenu par des lanières. De part et d’autre, deux femmes porteuses d’offrandes : oenochoè et bandelette. Sur la face B : deux jeunes gens enveloppés dans l’himation (manteau). Entre eux, des haltères. La présence du cygne évoque Aphrodite, grande divinité chthonienne en Italie du Sud où elle est invoquée sous une épithète particulière « basilis », reine. La scène sur le revers associe peut-être deux initiés ou deux défunts car la mort apparaît comme un rite de passage fondamental.
Date de création : Peintre de la Patère, vers 330-320 av. J.-C.
N° inventaire
24219
© Avignon Musée Calvet